RÉPONDRE AU 12,69* MILLIONS DE PERSONNES
QUI SE PLAIGNENT DE LEUR SOMMEIL

Le médecin traitant qui ne dispose pas des outils de diagnostic des troubles du sommeil à peu de solution. Soit il oriente son patient vers l’un des 3500 praticiens pour lequel ce dernier doit attendre en moyenne 6 mois pour son premier rendez-vous, soit il à recours à la solution médicamenteuse temporaire : les benzodiazépines (hypnotique et anxiolytique). Mais cette solution temporaire fait des Français les premiers consommateurs de cette molécule.

La polygraphie ventilatoire
ne dors plus sur les bancs de l’assemblée

Ainsi la télémédecine, considérée comme la baguette magique des problématiques de santé peut apporter une réponse ! A la condition qu’elle rentre dans le cadre légal. L’urgence de la situation excuse t-elle des dérives mettant en péril la santé du patient. Chaque tâche réalisée par le médecin peut-elle être réalisée par un tiers ? Quelle place laisse t-on au médecin ?

  •  Concernant la pose du matériel de diagnostic. Celle-ci ne peut être réalisée que par un médecin ou un infirmier. Une pose mal réalisée c’est une pathologie mal évaluée.
  • Concernant le transfert des informations de l’appareil de diagnostic à l’interprétateur des données. Les solutions de télémédecine permettent un transfert des données de santé par câble et par internet. Les données appartenant au patient, celui-ci doit donc donner son consentement éclairé.  Les données de santé sont des données sensibles. Leurs manipulations sont à réaliser au regard du cadre législatif.
  • L’identification de l’interprétateur des données. Les professionnels de santé ont chacun une fonction. S’attribuer l’une d’elles peut être qualifié de dichotomie de l’acte médical. Il est nécessaire que chaque acteur de la santé définisse son champs d’intervention. Et certains techniciens lisent des données d’enregistrement jusqu’à l’étape de diagnostic celle-ci étant le rôle exclusif du médecin.

5 clés permettant d’identifier les conditions de réalisation
d’un acte de diagnostic sommeil suspect

1 • L’appareil de diagnostic (polygraphie ou polysomnographie) n’est ni posé par un médecin, ni par un infirmier ou une infirmière

2 • L’interprétateur de la donnée n’est pas identifié (s’agit-il du médecin, de la personne qui a posé le dispositif ou d’un tiers ?),

3 • Absence de garanties, de consentement, et d’information sur les capteurs. Il s’agit de plus de 8h d’enregistrement de votre état de santé, couplé à votre vie quotidienne et de votre identité (numéro de sécurité sociale) Savez-vous quelles types de données sont récupérées, de la présence ou l’absence d’un micro enregistrant tous les bruits et les conversations.

4 • Mon médecin est-il dans la capacité de me fournir l’intégralité de mes données pour un second avis médical ?

5 • Qui a posé le diagnostic ? L’algorithme logiciel, un tiers ou le médecin ?

Heureusement le cadre réglementaire prévoit la mise en œuvre de la télémédecine par des textes lois parus en 2018. Arrivant en 2019, ces textes sont-ils respectés ?

De notre côté, chez PSASS, nous mettons tout en œuvre pour permettre une meilleure prise en charge des pathologies du sommeil en accompagnant le médecin, et non en le remplaçant. En agissant dans l’intérêt des médecins et des patients nous souhaitons que la médecine du sommeil ne soit pas la médecine identifiée comme celle des dérives.

Nous restons à disposition pour répondre à toutes les questions se posant sur la nouvelle médecine. Celle qui permet de soigner plus et mieux par l’innovation.

(*population agée entre 15-64 ans se plaignant de leur sommeil auprès de leur médecin traitant)